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Grimpette sur le massif de Sancy au mois de mai!! Qui l'eût cru?? Un vrai bonheur, que de fouler l'herbe verte, en écoutant l'eau se faufiler sous la neige fondante. ça faisait tellement longtemps que j'avais envie de renouer avec les cimes [collines, certains diront]. Il est loin le temps où on passait la journée à parcourir la forêt sans se soucier de l'heure du goûter et de l'emplacement des prises électriques pour Petit Terraillon! Qu'importe, on a toujours essayé de garder le plus possible nos escapades parsemées d'imprévus, après la venue de Bébé! Histoire de l'initier aux bonnes choses et de se rassurer aussi [et surtout] sur notre capacité à se dire "on peut le faire! alors on le fait tout de suite!!"
Nous voilà donc dans le Puy-de-Dôme, pour changer de Toulouse, de la Bretagne, de la Dordogne [quoique nous n'étions pas bien loin]... parce qu'on a entendu que là-bas, les montagnes sont vertes,
le fromage est bon et l'air y est pur!
équipés de mes nouvelles sandales de compèt, nous sommes partis à l'assaut du Puy de Sancy, après avoir dégusté une bonne galette du même nom, dans une petite rue au Mont Dore! Et puis, une heure de pente douce plus tard, après avoir admirer les bou-que-tins [prononcé à la toulousaine], la neige a eu raison des sandales de compèt! Enfin, elles n'ont même pas eu le loisir de s'y enfoncer pour laisser échapper le bruit sourd tant chéri de mes souvenirs de vacances blanches [ce sera pour une autre fois]. Mes orteils n'étaient pas réjouis de l'expérience "grand froid"!! Même si le soleil nous accompagné. On a pensé à Bébé aussi... 1884m, est-ce bien raisonnable? :) On reviendra, en haute saison, histoire de faire comme tout le monde pour une fois! :D
Dans la série "papillote de saumon", j'aime la variation au piment d'espelette! J'ai découvert ce piment particulier il y a quelques années, lors d'un court séjour au Pays Basque. Ce fut une vraie révélation, pour l'envie de crapahuter dans la montagne, le goût pour les voyages gastronomiques, l'amour de la verdure et des paysages vallonnés, le bruit des vagues... tout y est réuni. Une passion pour le 64, qui s'est plus tard transformée en penchant pour le 35, le 22, le 63, le 24... enfin bon :D Toujours est-il qu'à l'époque, mes finances ne m'ont pas poussée à investir dans une guirlande de piments secs... Mais ô surprise, le touristique boulevard Saint Michel du 5e arrondissement a vu l'ouverture d'un petit magasin aux parfums de côte basque! Je n'ai pu résister devant les merveilles en rouge et vert!
Enfin, revenons au piment d'espelette. Je ne suis pas mamy sakay, mais plutôt douceurs sucrées... mais là, il s'agit de relever les plats avec un parfum subtil du sud! Alors, en avant la couleur... :) J'ai donc préparé un lit de rondelles de tomates et d'oignons verts, que j'ai saupoudré de sel, sur une grande feuille de papier sulfurisé. J'ai délicatement posé 2 pavés de saumon. Et je parsème de piment. Je referme la papillote. Je mets au four 25 à 30 minutes selon l'épaisseur des pavés. C'est épuré et minimaliste mais tellement simple. Fermez les yeux... vous y êtes! Mmmm! :)
Forcément, quand il fait beau, on a envie de BBQ... mais à défaut de charbon de bois, on se contente du four! Alors voilà, on a découvert la côte de bœuf à Bayonne, il y a 7 ans, à l'Absinthe, au bord de la Nive. Une côte de bœuf à point, parsemée de fleur de sel, un vrai régal! On a tenté a la maison, dans le four... pas si pire!
Quelques tomates coupées en rondelles, des gousses d'ail en chemise, la côte de bœuf poivrée et frottée avec un peu d'ail. 15 à 20 minutes au four à 220°C sans oublier de retourner à mi-cuisson. Une purée maison avec du persil pour l'accompagner. Un avant-goût d'été en attendant les vrais beaux jours!
